Après un an de crise sanitaire, les attentes des Français en matière d’immobilier ont évolué… Acheter plus grand ? Partir à la campagne ? Télétravailler depuis son domicile ? Après un an de crise, que veulent (vraiment !) les futurs acheteurs ?
Les agents immobiliers observent un drôle de phénomène : cela fait plusieurs mois qu’ils assistent à une redistribution de la cartographie immobilière avec la percée de nouveaux marchés qui viennent directement concurrencer les métropoles. Et on pourrait presque parler de renversement des rôles : de plus en plus, les points névralgiques comme Paris deviennent des “villes de transit”, où l’on recherche plus volontiers un pied à terre qu’une résidence principale. Selon une étude SeLoger, presque la moitié des acheteurs (48 %) orientent leur recherche immobilière vers une agglomération de moins de 20 000 habitants alors qu'à titre de comparaison, ils n’étaient que 16 % en mai 2020 (soit une augmentation de +32 points en quelques mois) !
Vous avez un appartement à vendre à Cholet ? Lancez-vous ! Il intéressera sûrement un Français qui souhaite changer de vie et déménager dans une ville moyenne, dans un logement plus grand avec un extérieur, un coût de la vie plus faible, dans un cadre proche de la nature tout en bénéficiant des avantages d’une ville !
Il y a un revers de la médaille à ce grand chambardement : la hausse des prix !
En effet, cet engouement pour les villes moyennes fait naturellement monter les prix, car les nouveaux habitants ont souvent un pouvoir d’achat plus élevé et fait grandir l’intérêt des investisseurs, ce qui peut créer une tension sur ces nouveaux marchés. L’augmentation de la demande peut rendre inaccessibles certains biens suite à l’augmentation rapide des prix. Alors que les acheteurs cherchaient une meilleure qualité de vie, ils peuvent se retrouver, à terme, avec le schéma des métropoles et ne plus pouvoir accéder à la propriété !
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